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5 mai 2006

De retour....

Après quelques semaines de repos peu mérité loin de tout vacarme et du trin trin quotidien, me voici de retour mais mal en point pour la reprise. Durant ce brin de temps, de nombreux événements se sont produits au triple plan politique, social et sportif sur lesquels il me plairait bien de clavarder(pour reprendre un ami). Mais je préfererais d'abord ici rendre un hommage à un digne fils du Bénin tragiquement fauché

Carnet noir

Je suis profondément touché par l'extinction d'une étoile, natif de Bassila (Nord bénin) au firmament de sa jeunesse dont le parcours assez fulgurant laisse d'envie plus d'un. Après un brillant parcours accadémique, il obtint le diplôme d'exercice de la profession avocat (CAPA). Il fit un détour par l'émyclycle à Porto-Novo ès qualité de député, pour échouer à la tête du super ministère des travaux publics et des transports. A la faveur du séîsme politique intervenu en mars 2006 sous la brise du changement, il fut promu Directeur de cabinet de l'actuel locataire de la marina Yayi Boni. Il connut une fin brutale et tira sa révérence dans l'accident survenu le samedi 29 mai 2006 alors qu'il se rendait dans son village natal pour remercier ses militants. Il avait pour nom Ahamed Issifou AKOBI. Paix à son âme!

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L
COMME une étoile filante, Ahamed Akobi , à l'âge où certains se cherchent encore, a déjà parcouru une bonne partie du chemin de ce qu'on peut appeler la réussite professionnelle et sociale. Député à l'Assemblée nationale, le jeune avocat s'est toujours montré très perspicace lors des débats concernant les points de différents textes de lois qui ont eu une importance déterminante dans la vie politique, économique et sociale du Bénin. Lorsqu'il fut nommé en juin 2003 par le président Kérékou pour être, sans nul doute, parmi les plus jeunes ministres de gouvernement depuis l'indépendance, personne ne savait que derrière l'avocat brillant et dynamique, il y avait aussi une jeunesse qui ne demandait qu'à imprimer un nouveau souffle à la gestion des affaires publiques. Tout doucement, mais sûrement, mais avec beaucoup de dépenses de sa propre énergie, une manifeste volonté de bien faire ce qu'il y avait à faire, Ahamed Akobi était sur tous les fronts de son département. Pour lui, il était question de faire bouger un ministère déterminant dans la réalisation du programme d'action du gouvernement en ce qui concerne le désenclavement des départements de notre pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest, de rendre performante l'action sectorielle des transports et des travaux publics dans les hommes comme dans les structures,. Sa détermination à imprimer une cadence et une qualité performantes à son ministère s'est ressentie dans les réformes mises en place pour assainir, mais aussi rendre plus performant le port autonome de Cotonou qui subissait une concurrence redoutable des ports voisins de la sous région. Depuis sa nomination à la date où il a quitté le ministère des Transports et des Travaux publics, on retiendra l'image du ministre très souvent sur les grands chantiers routiers à Cotonou comme à l'intérieur du pays, inspectant avec les cadres l'état d'avancement et la qualité des ouvrages en construction. Comme on a pu s'en convaincre lors du chantier du 3ème pont qu'il a suivi de pied à pied avec une certaine passion de bien faire, pour que ce joyau soit une fierté urbanistique pour le Bénin. Mais Ahamed Akobi, n'a pas que la passion professionnelle, il n'oublie pas que c'est par la filière politique, notamment la députation comme parlementaire Fard Alafia, qu'il a gravi les marches du pouvoir. Alors que les différentes composantes de la mouvance présidentielle, n'arrivaient pas à réfléchir sur le cadre qui leur permettrait de se concerter et de choisir le candidat qui leur semblait porter l'héritage du général Mathieu Kérékou en 2006, Ahamed Akobi, réunissait tous les fils de la Donga , comme il avait aussi activement concouru à la réussite de la première conférence économique qui a eu lieu dans la commune de Djougou en 2003, dans un esprit d'unité. Ensemble c’est plus sûr Il disait à cette rencontre de Bassila qui s'est tenue en octobre 2004, en substance : " Nous pouvons faire la politique, nous pouvons choisir des directions différentes, mais comment faire pour que nous soyons ensemble lorsque les décision graves sont à prendre ? " La réponse il l'apporta lui-même lors de cette initiative qu'il avait intitulée " Ensemble, c'est plus sûr " et en ces termes : " C'est toujours mieux d'être ensemble, parce qu'ensemble c'est plus sûr, parce qu'être divisé fait douter. Il y va de notre victoire…nous voulons que la Donga soit la victorieuse ; pour cela, il faut que les forces vives soient ensemble pour arracher la victoire. Mais c'est l'unité qui précède la victoire " Cette unité, Ahamed Akobi travaillera chaque fois à la consolider mais aussi à la mettre à l'épreuve, chaque fois que l'avenir et l'intérêt supérieur du département était en jeu. Alors que beaucoup hésitaient encore sur le choix à faire pour 2006, Ahamed Akobi, en visionnaire, et surtout courageux, savait déjà quel sera le ticket gagnant. Et il avait prévenu ses frères, en guise de souhaitait, lorsqu'il disait à Bassila : " Notre souhait est que la Donga puisse jouer un ticket unique et que ce ticket soit le ticket gagnant. Mais rien ne se fera en dehors de Mathieu Kérékou, qu'il soit candidat ou non…. ". Certes, il n'a pas été facile de réunir tout le monde, principalement au sein de sa propre formation dans la Donga, autour de celui qu'il estimait conforme aux intérêts du département et de ses fils : le Dr Boni Yayi. Mais il réussira sa mission, apaisera les uns et les autres, et la suite lui donnera raison. On comprend que le chef de l'Etat ait trouvé en lui, parmi tous ceux qui l'ont accompagné dans les moments les plus décisifs, d' incertitudes et d'agencement de multitudes d'organisations et de mouvements qui ont soutenu sa candidature, le fidèle et dévoué serviteur. On comprend également que ce très court passage dans son cabinet à la présidence de la République, de partage des difficultés de la gestion des affaires publiques, surtout en ce début de règne, soit un réel choc pour le chef de l'Etat. La mort nous révolte, parce qu'on a beau dire qu'il faut nous y préparer, elle arrive toujours à nous surprendre, surtout quand elle atteint un homme en pleine intelligence de sa vie. Mais la vie continue et on ne peut que souhaiter à la jeunesse béninoise qu'elle prenne exemple sur ce modèle de l'acharnement au travail, de la recherche permanente de la perfection, de la modestie aussi.<br /> LQ
N
La vie est un examen où l'heure sonnera à chacun de rendre sa copie. L'illustre disparu a bien rempli la sienne. Ne ferions-nous autant? Paix à son âme et que les bénédictions soient sur ces progénitures
C
Salut Julko<br /> <br /> Bien ke tu ne sois pas en forme pour la reprise, je te dis Welcome. <br /> <br /> La vie est comme un marché où chacun de nous va faire ses achats. Dès ke chacun finit il rentre. Ahamed Akobi a fini les siens, il s'en est allé. Qu'il repose en paix. Que sa courte vie ms bien remplie nous serve de motivation. <br /> <br /> A très bientôt pour d'autres échanges.
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